Altair

Altaïr & Moi

Samedi 14 novembre 2009 à 23:43

De cette semaine avec mon cheval, je ne veux me souvenir que d'une séance.
Si toutes les autres étaient bien, une m'a marqué, ça n'a pas été le cours de saut d'aujourd'hui, non, celle là n'était pas autant importante.

 

Hier, ce vendredi treize, jour maudit pour certains, bénéfique pour d'autre. Je vais m'occuper d'Altaïr, tard comme chaque jour. Il était là, un peu excité au box, réveillé. Après avoir passé le moment de gratouille qu'il aime tant, ces moments rien qu'à nous deux, où j'oublie tout. Où je vis pour lui, je vis le moment présent et non le reste.
Puisque chaque fois que je vais vers lui, j'oublie tout le reste, ce temps que je lui donne est uniquement pour lui, aucune pensée parasite ne peut apparaître.

Le voilà préparé, je pars au manège pour le monter. Seule, seule avec Altaïr, c'est les moments que j'aime, que je préfère. Pour tout spéctateur ma maman qui m'accompagnait, je ne vivais plus que pour lui et moi. 
 
Longé un peu pour le détendre, pour voir s'il m'écoute, me respect, j'ai toujours de la peine en longe, mais au final, il mastiquait lorsqu'il était arrêté et était réactif, le voilà chaud, j'enlève la longe et part la rangé, Altaïr sur mes talons, maintenant qu'il me suit sans avoir besoin de le tenir.

Je le monte, et ce calme qui nous envahis...


Calme
Sereinité
Paix
Joix

http://altair.cowblog.fr/images/altairMoi.jpgAltaïr


Je ne l'avais jamais senti, jamais vécu, ... Ce lien qui nous unissait.
En monte, il a été exceptionnel, bien sur, il y a du boulot, plus de boulot à faire que de travail déjà fait, mais ce n'était pas ça l'important. L'important et qu'il y mettait du sien, il faisait ce qu'il pouvait, tentait de rattraper mes erreurs encore nombreuses.

Et puis je descends pour le marcher à pied. Et c'est là que je me suis rendue compte qu'on commençait à être vraiment Ensemble. Je marche, il marche, je m'arrête, il s'arrête, lorsque je recule au niveau de sa croupe, il pivote autour de moi et change de sens. Je peux aller partout, les yeux fermés, je sais qu'il viendra et s'il ne me suit pas aujourd'hui, j'ai le temps, il viendra lorsqu'il sera prêt.

A la fin, je l'arrête sur la ligne du milieu, et je pars en direction de la porte, là, il reste un moment arrêté puis vient vers moi, à son rythme.


Impossible à expliquer
Juste possible de le vivre

>> En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout.
[ Albert Camus ]

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